Interpellation au Grand Conseil vaudois: Embouchure (interpel., Grd Conseil, bateaux, 9.24))
En bref: Ces bateaux n’ont plus leur place à cet endroit. L’autorité cantonale doit résilier leur bail (octroyé <<à bien plaire>>) pour laisser la place à l’aménagement du delta prévu depuis longtemps selon le Plan des mesures du PAC Venoge.
Le Conseiller d’Etat Venizelos prend position
Dans un courrier à l’intention de la Municipalité de St-Sulpice (30.7.24) le Conseiller d’Etat Venizelos rappelle l’importance du projet de renaturation à l’embouchure de la Venoge, <<un projet phare du plan de protection de la Venoge>>. Il ajoute qu’il est <<lié à la relocalisation des places d’amarrage …. condition impérative pour permettre la renaturation de l’embouchure>>. La petite centaine de bateaux, actuellement amarrés à bien plaire à l’embouchure, devraient être relogés dans l’éventuel futur port du Laviau. Celui-ci doit préalablement faire l’objet d’un plan d’affectation communal. Dans son courrier, Monsieur Vassillis Venizellos précise qu’il pourrait <<soutenir la création d’un port réduit dans une fourchette de capacité se situant entre la variante médiane de 170 places et la variante minimale de 106 places d’amarrage>>.
Le port serait donc <<réduit>> : c’est vrai que la Municipalité voit grand, elle souhaite quelque 250 places ; pourquoi pas 300 ?!
Notre position
De notre côté, nous prenons connaissance qu’il n’est plus fait état de la création d’un delta mais d’une « simple » renaturation. Le projet aurait-il été revu à la baisse ? Mais, peu importe les termes, requalifier l’embouchure de la Venoge est une mesure à saluer.
Nous restons par contre opposés à l’aménagement d’un port au Laviau. L’obligation de trouver de nouveaux amarrages pour les bateaux ne tient pas ! En effet, ceux-ci sont au bénéfice d’un « droit de boucle » résiliable en tout temps.
Par ailleurs, plusieurs de ces embarcations ne sortent que très rarement (ce sont des « bateaux ventouses ») ou sont dans un triste état.
S.A oct. 2024